Nordrhein-Westfalen – Französisch:
Le passé colonialeFranzösisch
n***g
ehm. Abiunity Nutzer
10.05.2014 um 16:23 Uhr
Nur allgemeines wie: Viele Kolonien in Afrika, nach England größte Kolonialmacht blabla, also nichts was man unbedingt lernen muss. Dann wie sich das passé coloniale noch heute auswirkt (-> zB beurs), Folgen für die damaligen und heutigen Ureinwohner...
Wir haben das auch kaum besprochen :-( hast du vielleicht eine zusammenfassung dazu die du mir schicken könntest? Wäre super nett!!
n***g
ehm. Abiunity Nutzer
11.05.2014 um 11:55 Uhr
Immigration ist ein bisschen unstrukturiert aber wirst es schon blicken.
Le passé colonial de la France et l’immigration
En général
- impérialisme : la course des puissances coloniales (la France + l’Angleterre) afin d’occuper plus de colonies en Afrique
- la France était la puissance coloniale la plus grande après l’Angleterre
- les régions/ colonies les plus importantes : l’Afrique (surtout le Maghreb), l’Amérique du nord
- l’empire colonial s’écroule après la deuxième guerre mondiale : la France n’a pas assez d’argent, pas assez des soldats et il y a de la résistance (par exemple la guerre en Algérie)
- « l’année africaine » (1960) : 14 colonies françaises gagnent l’indépendance
- quelques colonies existent même aujourd’hui, sont devenues des Départements d’outre-mer comme la Réunion ou la Guadeloupe
- surtout dans le passé, mais même aujourd’hui, la France soutient ses anciennes colonies : elle provisionne de l’argent ou des soldats
Aimé Césaire envers le colonialisme
- « Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies »
- « le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête »
- « On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités supprimées. […] Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir [...] »
- « aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force »
- la Négritude : affirmation culturelle du peuple africain à le rejet de l’assimilation culturelle, le rejet d’une certaine image du Noir paisible incapable de construire une civilisation à anticolonialisme
L’immigration
- 5 millions étrangers vivant en France (8% de la population)
- raisons pour l’émigration : on fuit la mère patrie par nécessité (pauvreté, guerre, crise économique qui condamne au chômage)
- souvent, surtout dans le passé, les immigrés ont été considérés en priorité comme une main-d’œuvre indispensable et non comme des futurs citoyens
- FN fait la « menace immigrée » son cheval de bataille
- compte tenu l’Américanisation/ l’aliénation, protéger la culture française est devenu très important
- les crises urbaines (Paris) mettent en relief la précarité de la cohésion sociale et la marginalisation des jeunes issus de l’émigration
- le chômage croissant p.ex. à cause du premier choc pétrolier, résulte dans le racisme : « Dehors, sales étrangers, Ritals – Polacks – Bougnouls, rentrez chez vous, vous venez prendre notre travail. »
- enfants de la génération précédente : problème d’identité, exigent/ réclament l’égalité des droits au nom du droit du sol opposé au droit du sang ; cette deuxième génération, « beur » ou « black », revendique son intégration tout en étant tiraillé entre des appartenances multiples et un rejet larvé
- les années 80 : mouvement intégrationniste et antiraciste atteint son apogée médiatique autour de SOS Racisme et de sa petite main fétiche, « Touche pas à mon pote ».
- la loi Méhaignerie du 1993 : avait supprimé le droit du sol, les jeunes immigrés peuvent acquérir la nationalité française s’ils sont nés sur le sol français ; les autorités pouvaient refuser la nationalité française, par exemple aux immigrés criminels
- trois phases : appel à la main-d’œuvre indifférence, peut-être l’accueil, l’apitoiement--> repérage, on commence à craindre que leur flot ne s’arrête plus --> racisme, les immigrants deviennent l’une des proies privilégiées des racistes ; la passage d’une phase à l’autre dépend souvent des conditions économiques régnant dans les pays d’accueil
- l’immigration clandestine : vivent en France sans permis de séjour, permis de travail et sans papiers ; environ 400 000 clandestins sont forcés à travailler au noir
- assimilation vs. Diversité culturelle ?
(Source: Denys Prache - Tous nés racistes,
Jacques Tarnero - Les questions de l'immigration)
« On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris. »
Pierre Perret
Le passé colonial de la France et l’immigration
En général
- impérialisme : la course des puissances coloniales (la France + l’Angleterre) afin d’occuper plus de colonies en Afrique
- la France était la puissance coloniale la plus grande après l’Angleterre
- les régions/ colonies les plus importantes : l’Afrique (surtout le Maghreb), l’Amérique du nord
- l’empire colonial s’écroule après la deuxième guerre mondiale : la France n’a pas assez d’argent, pas assez des soldats et il y a de la résistance (par exemple la guerre en Algérie)
- « l’année africaine » (1960) : 14 colonies françaises gagnent l’indépendance
- quelques colonies existent même aujourd’hui, sont devenues des Départements d’outre-mer comme la Réunion ou la Guadeloupe
- surtout dans le passé, mais même aujourd’hui, la France soutient ses anciennes colonies : elle provisionne de l’argent ou des soldats
Aimé Césaire envers le colonialisme
- « Entre colonisateur et colonisé, il n'y a de place que pour la corvée, l'intimidation, la pression, la police, le vol, le viol, les cultures obligatoires, le mépris, la méfiance, la morgue, la suffisance, la muflerie, des élites décérébrées, des masses avilies »
- « le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête »
- « On me parle de progrès, de "réalisations", de maladies guéries, de niveaux de vie élevés au-dessus d'eux-mêmes. Moi, je parle de sociétés vidées d'elles-mêmes, des cultures piétinées, d'institutions minées, de terres confisquées, de religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d'extraordinaires possibilités supprimées. […] Je parle de millions d'hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d'infériorité, le tremblement, l'agenouillement, le désespoir [...] »
- « aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force »
- la Négritude : affirmation culturelle du peuple africain à le rejet de l’assimilation culturelle, le rejet d’une certaine image du Noir paisible incapable de construire une civilisation à anticolonialisme
L’immigration
- 5 millions étrangers vivant en France (8% de la population)
- raisons pour l’émigration : on fuit la mère patrie par nécessité (pauvreté, guerre, crise économique qui condamne au chômage)
- souvent, surtout dans le passé, les immigrés ont été considérés en priorité comme une main-d’œuvre indispensable et non comme des futurs citoyens
- FN fait la « menace immigrée » son cheval de bataille
- compte tenu l’Américanisation/ l’aliénation, protéger la culture française est devenu très important
- les crises urbaines (Paris) mettent en relief la précarité de la cohésion sociale et la marginalisation des jeunes issus de l’émigration
- le chômage croissant p.ex. à cause du premier choc pétrolier, résulte dans le racisme : « Dehors, sales étrangers, Ritals – Polacks – Bougnouls, rentrez chez vous, vous venez prendre notre travail. »
- enfants de la génération précédente : problème d’identité, exigent/ réclament l’égalité des droits au nom du droit du sol opposé au droit du sang ; cette deuxième génération, « beur » ou « black », revendique son intégration tout en étant tiraillé entre des appartenances multiples et un rejet larvé
- les années 80 : mouvement intégrationniste et antiraciste atteint son apogée médiatique autour de SOS Racisme et de sa petite main fétiche, « Touche pas à mon pote ».
- la loi Méhaignerie du 1993 : avait supprimé le droit du sol, les jeunes immigrés peuvent acquérir la nationalité française s’ils sont nés sur le sol français ; les autorités pouvaient refuser la nationalité française, par exemple aux immigrés criminels
- trois phases : appel à la main-d’œuvre indifférence, peut-être l’accueil, l’apitoiement--> repérage, on commence à craindre que leur flot ne s’arrête plus --> racisme, les immigrants deviennent l’une des proies privilégiées des racistes ; la passage d’une phase à l’autre dépend souvent des conditions économiques régnant dans les pays d’accueil
- l’immigration clandestine : vivent en France sans permis de séjour, permis de travail et sans papiers ; environ 400 000 clandestins sont forcés à travailler au noir
- assimilation vs. Diversité culturelle ?
(Source: Denys Prache - Tous nés racistes,
Jacques Tarnero - Les questions de l'immigration)
« On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies, Lily
Dans un bateau plein d’émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris. »
Pierre Perret
Zuletzt bearbeitet von nolting am 11.05.2014 um 12:05 Uhr
